BELIZE 2012
U'THAÏ FEMME DE LA JUNGLE
Vers la fin de la journée, un orage a éclaté, il semblait assez violent. Certains évoquaient une bête tempête tropicale qui se trouve en ce moment même au Nicaragua. Avec notre anglais approximatif, nous avions du mal à comprendre. N a commencé à stresser, il voyait déjà l'hôtel entrain de s'envoler. Moi, il m'a fait délirer !!!
Parfois quand nos peurs s'emballent, on devient ridicules et très drôles !!!
Cette journée est le symbole d'une journée de vacance réussie et passionnante : du soleil, de la gaieté, des poissons et même du délire. Et j'y reviens mais j'ai trouvé le monde marin vraiment paisible et merveilleux.
Jeudi 9 août, je n'ai pas écris depuis 2 jours car nous sommes en galère.
Retour en arrière:
Mardi 7 août : ça devait être notre dernier jour à l'hôtel et au Belize pour un départ prévu demain.
La journée commençait bien.
Puis durant le déjeuné, les membres de l'hôtel nous ont prié de faire immédiatement nos bagages car ils évacuent tout le monde à San Pedro.
La tempête tropicale s'est transformée en ouragan -ERNESTO-
Départ en catastrophe, comme dans les films... Le ciel est sombre, effectivement vaut mieux être prudent !!!
A ce moment là, pas particulièrement de stress, juste une journée de vacance perdue..
Finalement N avait des raisons de s'inquiéter !!!
Arrivée au Banana Beach, l'hôtel qui a pris en charge tous les clients du Matachica, sous une pluie démente.
Une fois à l'abris, tout le monde à ses yeux et oreilles rivés vers -Ernesto- l'ouragan de catégorie 1 !!! Il fonce droit sur nous.
Personnellement, je ne vois que quelques nuages à l'horizon et la mer semble plate comme une crêpe.
Durant une accalmie, N et moi sommes allés nous balader dans les rues de San Pedro...
La ville était déserte, tout était fermé, la plupart des issues barricadées.
Des doubles drapeaux rouges ont été installés en guise d'avertissement de l'arrivée d'un ouragan.
Presque tous les bateaux ont été déplacés, les jets ski aussi.Tout le monde placarde les fenêtres, on s'attend au pire.
On se serait cru dans une ville fantôme, et ça n'a rien de rassurant !!!
Nous avons passé le reste de la journée à attendre... en sympathisant avec des touristes embarqués dans la même galère que nous.
Au fond de nous, on espérait voir la mer s'agiter, entendre la violence des rafales... mais rien !!! Si ce n'est quelques grosses vagues.
On espérait voir la mer s'agiter, entendre la violence des rafales... mais rien !!!
En effet, Ernesto est passé vers 5 h du matin.
A ce moment la, nous n'avions pas encore réalisé les emmerdes causées par -Ernesto-
Mercredi 8 août : jour de notre retour en France.
Réveil sous une pluie démente : vol de retour prévu à quatorze heure de Belize City.
Suite au passage de l'ouragan, toutes les infrastructures ont été fermées, y compris l'aéroport de San Pedro. Nous n'avons donc pas pu prendre notre «avion-taxi trajet de 20 mn maxi» pour rejoindre le continent, et de ce fait, l'aéroport international.
Conséquence : vol de retour loupé et perdu !!!
