PHILIPPINES 2013
U'thaï, femme au pays du sourire.
Parce que n'oublions pas qu'il s'agit d'un spectacle, le bateau s'arrête pour nous faire découvrir un village typiquement Philippin, peuplé d'une tribu locale. Il s'agit des Boholanos.
Qu'est-ce qu'un Boholano?
Dans un pays composé de plusieurs milliers d'îles comme les Philippines, certaines populations sont isolées dans des petits groupes ethniques . En conséquence, ils développent leur propres dialectes, croyances, pratiques superstitieuses, coutumes et traditions transmis de génération en génération.
Bohol fait partie d'une de ces nombreuses îles enrichie de sa propre culture.
Parce que l'une des principales attractions de Bohol sont les tarsiers : de mignons petits primates reconnaissables à leurs grands yeux apeurés.
Ils sont craints et vénérés par les peuples d'Indonésie.
Perso, ils me rappellent mes boubous à moi.
Entre le Gremlins et maître Yoda, c'est l'un des plus petits primates du monde, véritable fossile vivant.
Selon Wikipedia : "Minuscules primates de 15 cm (sans compter la queue), les tarsiers ont des yeux énormes et de très longs pieds, d'où leur nom : les os du tarse étant très développés chez eux."
Ils paraissent très fragiles et effectivement ils ne sont pas plus gros que la paume de ma main. En revanche, je viens de lire qu'ils sont capables de faire des bonds de 5 mètres et de tourner leur tête à presque 360°. Mammifères nocturnes, discrets et farouches, les tarsiers ont des oreilles capables de s'orienter dans toutes les directions. Ils sont essentiellement insectivores, et capturent les insectes en bondissant dessus, d'une branche à l'autre. Il leur arrive de chasser des oiseaux et des serpents...
Parce que nous finissons par l'étape obligatoire sur Bohol : les fameuses "Chocolate Hills" ou "Collines de Chocolat".
Ces 1268 collines figurent sur toutes les brochures touristiques vantant les Philippines. De forme pratiquement identique, ces cônes sont en fait d'anciens dépôts de coraux qui se sont formés sous la mer il y a quelques milliers d'années. Je n'ose pas imaginer la puissance des courants pour former de tels édifices.
Selon la légende ce seraient les larmes solidifiées d'un géant à la mort de sa bien-aimée. Elles doivent leur nom au fait qu'elles prennent une teinte brun-chocolat durant la saison sèche.
Au final cela donne donc un paysage tout à fait singulier et unique au monde. Oui, bon, c'est vite fait et c'est à voir !!!
Parce qu'après cette journée bien remplie, retour à la Reggae Guesthouse afin de mieux faire connaissance avec nos hôtes, l’occasion de siroter un petit cocktail au rhum.
