U'thaï, femme au pays du sourire.
Parce que vendredi 9 août : rencontre avec Flipper !!!!... ou pas.
Aux Philippines, les dauphins sont réellement sauvages. Ils ne sont pas dressés, ni nourris, encore moins parqués. Il faut donc partir tôt, pour tenter de les apercevoir.
Nous croisons les doigts, nous espérons qu'aujourd'hui, ils seront de sortie. Le capitaine de la banca et son collègue scrutent l'océan à la recherche du moindre indice pouvant révéler la présence d'un individu dans ces eaux où tout semble immobile.
Au fur et à mesure, la tension monte et une compétition commence pour être le premier à désigner l'animal convoité, du bout du doigt.
Et oui, le dauphin est chez lui, il fait ce qu'il veut. Il peut avoir envie de jouer comme de rester totalement invisible.
Parce que nous sommes à la recherche de l'instantané.
Et puis, au loin, surgit une ombre furtive qui laisse place à deux, puis trois et finalement à une marée de nageoires dorsales.
Alors ils se découvrent par dizaines, magnifiques, incroyables, notre souffle est cette fois coupé net.
Les Philippins nous expliquent que c'est l'heure de la chasse et c'est pour cette raison que les dauphins arrivent de toute part encerclant manifestement un banc de poissons, les bateaux restent à distance.
Le show recommence !
Parce que nous sommes vraiment en dehors de la réalité.
Trop heureux de pouvoir les apercevoir, N m'a tout de même bien fait marrer : "regarde Ely, ils sont tout petits, ça fait plus gros à la télé".
Juste pour info : le dauphin peut peser plus d'une demi tonne. Le poid de ces mammifères ne les empêche cependant pas de sauter au-dessus des vagues, de dessiner des cercles en l'air, seuls ou en groupes, pour ensuite replonger. Et si l'envie lui prend, il peut sprinter à une telle vitesse qu'il semble voler !!!!
Parce qu'après ces moments d'évasions, on enfile le tuba et les palmes et on continue notre exploration, sous marine, cette fois ci.
Nous sommes, au milieu d'une mer turquoise et depuis la banca, nous distinguons déjà les gigantesques récifs à quelques mètres.
« Une vie sans émotion est une vie perdue. »
-Roger Fournier-
La matinée se poursuit ensuite par la visite d'une île vierge : Virgin Island.
Tranquilles ? pas forcement car dès notre arrivée sur l'île, nous sommes assaillis par des vendeurs ambulants !!!
Tout semble artisanal et fabriqué sur place. Et je me suis laissée tenter par ces gentilles vendeuses de pierres de nacre multicolores....
Et oui, je me suis sans doute fait escroquée mais j'accepte de jouer le jeu, sans soucis, elles sont adorables et ça leur faisait tellement plaisir de tout me déballer !!!
Parce que nous nous sommes laissés guider sur un restaurant flottant, paisiblement le long de la "Loboc Rivière".